Transform 2015

Demain se trame dans les coulisses la signature des accords d'austérité d'Air France. Afin de sustenter ses actionnaires la direction d'Air France veut imposer à son personnel des changements radicaux dans les acquis sociaux et dans les droits du temps de travail. Pour ne citer que quelques points: - Refonte du système de promotion - Refonte du système d'ancienneté (dans mon cas je perdrais dès l'année prochaine 2.5%) - Refonte du système de prise de congé (en moyenne 8 jours de moins par personne) Bref c'est un grosse arnaque que veut faire passer la direction à l'aide de syndicats (du moins leur bureau natinal) plus que corrompus en nous faisant avaler que dans le cas contraire il y aurait des licenciements secs. Nous pouvons comparer ce phénomène à ce qu'il se passe actuellement dans plusieurs grosses entreprises: - Boygues - Carrefour - TF1 - Peugeot - Société général Qui malgré des bénéfices affiche des plans de licenciement. Au nom de quoi? D'un meilleur rendement pour les actionnaire. Chez Air France il s'agit pour la direction d'obtenir 20% de productivité supplémentaire en supprimant des postes sur la base du volontariat cela s’entend... Il y a même un syndicat la CFDT pour ne pas le citer qui demande a ses adhérents de leur accorder pouvoir de signer cet accord honteux. Bien sur la lettre qui brosse un avenir bien sombre si cet accord n'était pas signé. Mais il n'est hélas pas le seul alors à qui profite le crime? Force Ouvrière lui fait un sondage comme si ils n'étaient pas assez grand pour voir que cet accord bafoue tout simplement 60 années d'acquis sociaux mais je ne vais aps revenir sur le passé et sur certains accords qu'ils ont pu signer. CGC il n'y a plus d'espoir ca reste et restera un syndicat qui ont bien des DP mais cela veux dire délégué du Patronat et non pas délégué du personnel. La CGT qui aurait du être des plus virulent se contente de faire un profil bas et lance un appel miséreux à la grève une petite heure vendredi et ca sera peut-être déjà trop tard. Bref il va y avoir de la soupe à la grimace dans quelques temps.