mercredi 20 août 2008

Dernière scéance

Avant de retrouver Batman au cinéma, je suis resté sagement chez moi pour une scéance DVD. Voici ce que j'ai vu et mes petites notes.

Le deuxième souffle : Film français sur le milieu dans les années 60. Ce film mélange de Dick Tracy et des incorruptibles reste un film plutôt simple et agréable à regarder. Le scénario plutôt simpliste ne nous surprend guère mais les personnages sont d’un stéréotype plutôt émouvant.
Le gros dur qui ne déviera pas de sa ligne de conduite ex-taulard prouvant que nul ne peut bafouer son intégrité (Daniel Auteuil)
La mère tenancière non pas d’un bordel mais d’un restaurant chic où se passera le déclencheur de l’histoire grâce à une scène digne des affranchis. (avec moins de protagonistes et moins de pétarades) Celle-ci est bien sur amoureuse du gros dur qui voudra le persuader de s’enfuir avec lui…(Monica Belluci)
Le bras droit bien sur prêt à tout pour la tenancière et sûrement amoureux d’elle (Eric Cantona)
Et bien sur les belligérants : Le mafieux tenancier d’un club parisien plutôt suffisant, son frère tenancier d’un club marseillais plutôt maître d’œuvre, le billy the kid marseillais et les seconds couteaux.
N’oublions pas le vieux qui a roulé sa bosse. Nerf d’acier, froid mais prêt à filer des coups de pouce car il a décidé de raccrocher et de vivre longtemps. Nous avons aussi le vieux loup de mer qui trempe dans les magouilles en tout genre et viendra en aide à son ami le caïd qui descendra sur marseille.
Que serait un film de gangster sans la police ? Nous retrouvons donc un commissaire parisien d’un humour sarcastique redoutable et d’une logique à toute épreuve (Michel Blanc) suivi par un jeune premier. Viendra aussi le tour de l’inspecteur marseillais qui loin de la finesse du premier, utilise des moyens peu orthodoxes afin d’obtenir ce qu’il veut et bien sur cela est parfois fatal…


Le serpent : le genre de film ou vous avez du mal à vous mettre dedans mais une fois que c’est fait, rien ni personne ne pourra vous décoller du siège. Une histoire des plus glauques plus psychologique que détonante.
Je résumerais juste que les démons surgissent parfois du passé et que cela peut faire mal.
Les acteurs principaux Yvan Attal et Clovis Cornillac sont des « duellistes » remarquables.Visiblement le film est assez différent du livre mais une fois n’est pas coutume.

mercredi 13 août 2008

La saga de l'été à éviter

Je suis un lépreux richissime choisi par le créateur envoyé dans un monde qui peut me guérir mais plutôt que d’y croire, je suis un hermétique incroyant. Je me permets alors de violer, de semer la mort bien malgré moi mais aussi de devenir de plus en plus pitoyable. Par chance, je suis adulé par tout ce royaume, pourquoi d’ailleurs ??
Je vous demande alors : Qui suis-je ?

Je suis le « héros » de la trilogie de Stephen R. Donaldson. Si vous voulez un lien, cherchez par vous-même car je ne saurais conseiller cette saga de 1500 pages.
Vous trouverez des enchaînements de descriptions dignes de Tolkien sans les hobbit et surtout plein de pléonasme. Au cas ou vous n’auriez pas compris que le mont tonnerre est plutôt escarpé et accidenté les rochers surgissant de part et d’autre du sentier, l’auteur ajoute que cet amas ressemblait à un navire transpercé par des espars !!!!
Bref, des descriptions répétitives et une multitude des dialogues bien creux. La trilogie pourrait se résumer en un tome de 500 pages et gagnerait sûrement en clarté et en rebondissement.

Attention Spoiler ceux qui liraient ce résumé seront bien malades (à la hauteur du « héros ») ou alors bien curieux pour lire ensuite les romans car je dévoile pas mal d’éléments principaux de l’intrigue.

Parlons un peu des personnages et de l’intrigue elle-même. Un « Satan » banni par dieux décide d’invoquer un pouvoir via un serviteur et son puissant artefact que « Satan » ne peux utiliser sinon ça pourrait lui nuire. Apparaît alors le « héros » bien sur désigné par dieux oups! Le « Créateur ». Le « héros » devient un messager qui doit apporter un message aux seigneurs sinon ah ah fin du roman !!
Invoqué sur une plate-forme on apprend qu’il a le vertige cependant avec la lèpre (donc plus de nerf) pas facile d’avancer…. Il rencontre alors une jolie fille qui le soignera car il a chu (une fois n’est pas coutume, vous pourrez compter le nombre de ses chutes dans les trois romans si vous le souhaiter pour vous distraire.) Dans ce royaume les habitants perçoivent la vie des éléments avouons que l’auteur a bien développé ce concept intéressant. C’est donc grâce à la terre que notre héros retrouvera quelques sensations mais vu qu’il réfute tout cela ne l’aide pas beaucoup.
Il tombe bien sur sous le charme de la damoiselle mais plutôt que de développer une histoire de romance l’auteur choisi le viol c’est beaucoup plus classe. La fille se cache et c’est sa maman qui doit conduire le « héros » plein de regret voir les seigneurs. Sur la route l’amoureux de Léna (la fille jolie) veux tuer le violeur mais cela violerait le serment de paix règle établi par le royaume (premier rebondissement) depuis la profanation de Kevin premier héros qui a repoussé mais non tué le « Satan ». C’est donc la mère de la fille bafouée qui va mener le lépreux à travers les terres supportant le lourd fardeau de la révélation de son méfait.

Atiaran qui invoquera dans le second tome un aveugle second « héros » de la saga provenant de la terre s’en retourne alors dépité vers son village laissant Covenant (c’est le nom du héros) entre les mains d’un géant… Je passe l’histoire des géants qui seront exterminés donc cela ne vaux pas le coup de s’attarder… Suilécume qui sortira de la poche tel un As providentiel pour compléter une quinte flush royale (oups! le poker) reviendra dans le troisième tome car il aura survécu à la première quête (ah ah qui l’eu cru)
Le héros toujours aussi lamentable sera reçu par les Seigneurs qui mettent leur confiance dans le porteur de l’or blanc (une alliance de son ancien mariage qu’il garde en souvenir car il se refuse à croire qu’il a divorcé !!!!)
Je m’arrêterais là pour ce premier résumé qui est déjà bien acerbe comme cela.