mardi 30 juin 2009

Barbarians - Chapitre 3.2 les ruines d'Uiz-Nirat

La végétation des plaines se racornissait laissant place aux steppes les anciennes ruines D’Uiz-Nirat se dressant au loin. D’après certaines légendes les quelques personnes ayant voulu s’emparer des reliques de celles-ci n’en étaient jamais ressortis. Ashurban connaissait la légende mais le trésor que contenait la ruine de cette nécropole semblait l’attirer bien plus que les risques encourus. Que pouvait donc procurer comme puissance ces objets ? Seul cette question préoccupait le sorcier.
Nous allions hélas devoir entrer dans cet endroit maudit car une fois encore au loin une troupe venait à notre rencontre. Cette fois, il s’agissait de la garde personnelle du chambellan accompagné de quelques mercenaires. Malgré notre force, nous ne voulions pas affronter cette formation. Ashurban n’avait pas encore recouvré tout son pouvoir et nous risquions de subir de gros dommages…


Rassemblant notre courage, nous nous précipitâmes avec nos montures dans les profondeurs de la première crypte. Marco alluma alors une torche pour y voir plus clair. Un sarcophage qui paraissait être celui d’un grand roi se situait au centre d’une grande pièce. Ashurban sût alors qu’il avait trouvé ce qu’il recherchait. La salle démesurée nous écrasait, de grandes colonnades se trouvaient de part et d’autre de la salle soutenant des voûtes où étaient fixés d’étranges statues de pierre.
Nos montures peu rassurées se mirent à hennir. Ashurban en transe invoqua des forces surnaturelles pour soulever le couvercle du sarcophage. Il voulait à tout pris s’accaparer les objets sacrés de Nirat, un ancien roi de la Dynastie des Kaluin. C’est alors qu’une des alcôves s’ouvrit sous la seconde voûte dans celle-ci se trouvait un miroir de la taille d’un humain qui ne reflétait rien. A sa base un tas de crâne s’amoncelait qui n’annonçait rien d’encourageant. C’est à ce moment qu’une de nos montures paniqua et se rua vers le miroir plongeant dans celui-ci. Sa surface devint liquide comme une flaque d’huile noire et des sortes de plaintes étranges résonnèrent derrière ce mûr. Ashurban pesta :
- Mais quelle plaisanterie !!! Ce squelette n’est pas celui d’un grand roi, tout juste celui d’un paysan et encore…
-
Un bruit de dégauchissement parvint du miroir qui recracha le crâne du cheval, nous nous retrouvions dans l’impasse lorsque des poursuivants pénétrèrent dans l’antre et nous interpellèrent.
- Vous réfugiez dans la demeure de Nirat sera votre dernière mauvais idée car cela sera alors votre tombeau. Amusez-vous bien avec les habitants des lieux

Le caporal de la garde appuya alors sur une pierre en s’esclaffant et une porte de pierre commença à descendre du plafond pour nous couper toute retraite. Nous réagîmes bien trop tard et la porte clôtura la sépulture. Dans le noir total, des bruits s’élevèrent au dessus de nos têtes, les montures totalement paniquées se jetèrent contre les colonnades et nous vîmes aux lueurs des torches les statues s’animer. Elles ressemblaient à des hommes-singes ailés. De pierre le jour, de chair la nuit, ces créatures surhumaines semblaient affamées leurs crocs prêts à nous dévorer. Guill prit sa claymore noire, Ashurban invoqua un bouclier afin de protéger tout le monde et Marco chercha une issue ou un élément capable d’ouvrir ce piège. Une des créatures vint percuter le bouclier et Guill lui trancha un des bras, un sang épais jailli mais seul un filet de sang s’écoula. Un de ses congénères se dirigea vers Marco qui l’esquiva de justesse les bras de la gargouille se refermant sur le vide. Il aperçu alors ce qui pourrait être le mécanisme d’ouverture. Il cria à ses deux compagnons de se diriger vers la porte et appuya sur le motif de la colonne qui s’enfonça. La porte commença alors à remonter dans son logement mais les monstres continuaient leurs attaques. Heureusement pour une fois, les trois compagnons se trouvaient ensemble et solidaire. Ils remontèrent à la lumière laissant les épouvantables créatures dans leurs habitats…

Le soleil au zénith nous réchauffait et aucune brise ne soufflait pour nous rafraîchir. La ville de Narsipal se trouvait encore à une bonne journée des ruines. Le temps semblait comme suspendu, aucun bruits même insignifiants nous parvenait à part ceux que nous faisions.
Ashurban nous expliqua que les Kaluin avait eu des liens avec les rois sorciers et que Nirat leur dernier roi connu gardait leurs trésors.
Le temps s’écoula mais le soleil ne bougeait pas d’un pouce dans le ciel, les animaux que nous rencontrions, restaient figé. Nous étions les seuls à pouvoir nous mouvoir dans ces immenses étendues de Shirat. Enfin nous aperçûmes la ville de Narsipal en proie avec les flammes…Le village irrémédiablement détruit.

jeudi 18 juin 2009

Barbarians - Chapitre 3.1 Ombrelongue

Le message des hommes serpents demandant l’aide d’Ashurban nous convainquit de nous rendre à la cité d’Ombrelongue. Nous prîmes de quoi vivre pendant les quelques semaines que durerait l’expédition car nous devions traverser les plaines de Shirat en direction du nord ouest en longeant la rivière des Cinq Parfums jusqu’à notre destination. La ville de Narsipal nous permettrait de prendre une embarcation qui nous ferrait gagner de nombreux jour de voyage. La cité d’Ombrelongue se situait au pied des montagnes du nord et jouait le rôle de dernier rempart contre les tribus barbares du grand nord si ceux-ci décidaient d’envahir les Cités Libres du sud.

Les premier jours de voyages dans les plaines de Shirat se passèrent sans le moindre problème, nos montures trouvaient de quoi se nourrir parmi les herbes hautes et nous pouvions bivouaquer sans trop nous alarmer des fauves. Les plaines pourvoyaient au besoin de tous. Nous ne rencontrions pas âmes qui vivent sauf quelques animaux s’enfuyant devant notre progression mais le temps se leva et Ashurban eu un mauvais pressentiment. Il senti que nous étions suivi… En effet, au loin derrière nous un nuage de fumée se rapprochait. Guill et Marco surent que des hommes chevauchaient vers eux et qu’ils les rejoindraient avant la nuit. Mais était-ce des ennemis ou bien des amis ???

La chaleur se fit pressante et le vent se leva, parfois de mini tourbillon voletaient de-ci de-la obligeant les cavaliers à prendre un vêtement pour se couvrir le visage. La troupe qui essayait de les rejoindre se composait de six hommes et leurs visages racontaient plutôt une histoire qu’on ne souhaite pas entendre…Le combat allait être inévitable car c’était le genre d’adversaire qui tue et pose les questions ensuite !!! Ce qui ne nous dérangeait guère étant à peu prêt du même tonneau. Marco prit son arc, le banda et décocha une flèche qui alla se ficher dans la gorge du premier malandrin. Les autres chargèrent alors, Guill campé sur ses jambes ayant préparé sa claymore esquiva le cimeterre d’un des adversaires et lui trancha la jambe. Ce fût alors le chaos, le vent se souleva autour de nous et de nos ennemis, nous étions séparé. Les hommes qui devaient sûrement être des mercenaires mirent pied à terre et essayèrent de nous débusquer.
Marco sorti alors ses dagues son instinct de chasseur se révéla alors très utile. Un des hommes se retrouva alors avec deux dagues planté dans le dos au niveau du cou, sa mort fût rapide et silencieuse…Guill lui se jeta au milieu des ennemis qui tentaient de nous débusquer, il tourbillonna sur lui-même fauchant ainsi les jambes. Des cris déchirèrent alors les vents endiablés. Ashurban de son côté se concentra, utilisant le sang à sa disposition pour détecter un des derniers ennemis créa alors avec le sang et le sable soulevé par les tourbillons un dard qu’il projeta de sa seule force mentale. Celui-ci transperça alors l’homme de part en part qui s’écroula les yeux surpris par autant de malchance.

Le vent nous força alors à nous abriter, par chance nous trouvâmes un monticule de rocher non loin de là ce qui permit d’attendre que la tempête passe.
La nuit était tombée quand la plaine redevint calme et nous allions enfin pouvoir voir qui nous avions affronté auparavant. Marco prépara le dîner pendant que Guill et Ashurban interrogèrent les morts. Le chambellan avait engagé ses odieux individus pour qu’ils leurs raccourcissent la vie. Le temps de se reposer, nous pûmes alors repartir vers notre destination.