mardi 21 septembre 2010

Pirates - 50 Fathoms - 9.5 Le volcan

Quittant le rivage nous nous enfonçâmes dans la contrée. Sur notre droite une forêt sombre bien peu accueillante d’où nous provenait des grognements encore moins engageant, face à nous une vaste mer d’herbe s’en allait croissante jusqu’à nous ensevelir totalement. James H devait sauter de temps à autres pour voir son chemin mais ce fût des bruits de claquements et de mouvements rapide qui nous firent changer de chemin. Ne pas voir l’ennemi nous rendait nerveux. La troupes se mit en route au pas de course suivi par des créatures sifflantes qui se rapprochaient dangereusement. Une fois à couvert ils continuèrent de courir voyant leurs poursuivants, de jeune herrerasaurusne faisant que deux mètres d’envergures.Le problème fut en parti réglé par des éclairs de feu et d’eau mais dans le combat deux des membres tombèrent sous les griffes acérées des créatures préhistoriques.
Nous nous rapprochions du volcan en suivant une rivière qui se transforma rapidement en piste boueuse pour finalement être absorbé aux abords du mont volcanique par les couches de laves séchées. Après une journée d’escalade le kyani, les grael, le masakani et Kepharemos souffraient de la chaleur. Une chance incroyable que les cieux s’ouvrir à ce moment ce qui leur permit de fabriquer une sorte de bac de récupération afin que chacun puisse y récupérer des forces. La terre trembla alors et une voix éraillée de vieille femme transperça la roche demandant aux trois commandants de venir seuls dans le volcan.

Un chemin creusé dans les parois du volcan s’enfonçait dans celui-ci nous menant loin des intempéries extérieure. La chaleur bien que supportable augmentait régulièrement à mesure que nous progression vers son cœur. Le chemin déboucha loin du lac de lave, les odeurs suffocantes de souffres nous obligea à porter des masques improvisés. Il nous fallut un peu de temps pour apercevoir un pont rejoignant une demi sphère située au centre du volcan qui tenait sans aide extérieure. Seule une cahute se tenait sur cette plateforme où nous nous dirigions. La sorcière venant à notre rencontre se tenait raide de sa petite taille, le visage ridé par les années le teint rougeâtre de son peuple ne laissait aucun doute sur ses origines. Sa voix cassante et nasillarde nous invita à prendre place dans son habitat. L’endroit plutôt glauque ressemblait à un de ces bazars de marabout que l’on pouvait trouver à la nouvelle chine. Des crânes suspendu à droites et à gauche semblaient se rirent de nous et de nos accoutrements ridicules. La sorcière s’emparant de diverse poudre s’activa avec son marteau et son pilon.
Elle nous dit de nous asseoir autour de l’âtre au centre de la pièce et nous commentâmes à lui poser des questions suite à la gravité de notre mal.

- Votre venu était prévu depuis longtemps vous les tueurs de sorcière et votre destin est lié aux leurs. Le mien est seulement de vous aider à pouvoir continuer votre route sans handicap. J’ai déjà permis au grand gardien blanc de vous laisser passer. Dit-elle en continuant de broyer des herbes et des minéraux, crachant dans la mixture.
- Mais comment allons nous défaire les deux sœurs restantes allez vous nous accompagnez
Demanda Sam

- Je ne puis mes pouvoirs sont inutile en dehors de ce volcan mais êtes vous prêt à vous sacrifier ainsi que vos compagnons pour sauver ce monde et vous libérer de votre maladie ?
Répondit elle en nous lançant un regard sournois.

Les compagnons se regardèrent se demandant quel sacrifice ils devraient payer. Kepharemos calmement demanda :
- De quelle nature est le prix à payer pour que nous puissions accomplir notre devoir ?

Versant quelques larmes d’une eau de vie aromatisée, elle haussa un sourcil et murmura.
- Certains d’entre vous ne seront plus à même de quitter l’île car le prix à payer est élevé mais sans cela, le monde sera noyé sous les trombes d’eaux.

Elle tendit alors une dague vers nous et nous demanda quelques gouttes de sang pour finir le breuvage, chacun d’entre nous avait pris sa décision et bien que mécontent nous nous pliâmes au rituel. Notre sang coula dans le calice de cristal quelle tenait en psalmodiant entre ses deux mains. Au final elle le mélangea avec la mixture dans le pot de grès et nous fit boire… La tête nous tourna nous coupa le souffle à nous rouler par terre, elle reprit le calice et d’une seule main elle le broya criant ses incantations faisant vibrer les murs de sa misérable maison tant le pouvoir émanait d’elle!

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