mardi 7 juillet 2009

Barbarians - Chapitre 3.3 Ombrelongue l'approche

(Note : je vais narrer les prochains épisodes en étant mon personnage soit Marco, ça va m’éviter certains problèmes de narration)

Afin de remonter le cours d’eau plus facilement, nous prîmes un radeau. La cité d’Ombrelongue s’agrandissait à mesure que nous avancions ainsi que les contreforts rocheux qui la contournaient par l’Ouest. Cette barrière naturelle séparait les plaines de Shirat occidentales des terres barbares d’Oksou. A quelques lieux de la cité des mouvements de troupes se rapprochaient des trois compagnons. Leur nombre nous impressionna et nous nous mîmes à couvert laissant ainsi le millier de soldat derrière nous. Ils ressemblaient à des insectes bipèdes bien engoncés dans leurs armures chitineuses. Il s’agissait visiblement de l’infanterie d’une force supérieure et d’une race étrangère à notre monde.

Les troupes provenaient visiblement de la cité et sortait régulièrement se dirigeant vers le Sud du continent. A l’approche d’Ombrelongue une vingtaine de cavaliers vint à notre rencontre à vive allure portant des lances de joute légèrement modifiées. Ils nous tirèrent dessus lorsqu’ils furent à portée et nous dûmes esquiver ses tirs meurtriers. Nous prîmes position, Guill en tête de pont, Ashurban légèrement en arrière sur la droite et moi-même sur la gauche avec mon arc en os. Sur la vingtaine de cavalier, la moitié avait utilisé leur lance car il s’agissait en fait d’une espèce de tube qui permettait de projeter une grosse flèche. For heureusement cette arme comportait qu’une charge et visiblement les cavaliers ne savaient pas très bien les utiliser. Les ennemis que je visais s’effondraient comme des mouches et Guill se rua dans la mêlée, Ashurban lança quelques sortilèges mineurs afin de nous aider
Nous pûmes récupérer une des fameuses lances mais aucun autre objet, leur armure semblait directement collé sur eux et ils ressemblaient vraiment à des insectes.

Une deuxième salve de cavalerie venait déjà à notre rencontre et nous décidâmes de fuir dans les montagnes afin d’élaborer un stratagème pour pénétrer dans la cité fort bien protégée par l’entrée sud. Guill fût touché à l’abord du contrefort que nous devions escalader. Les tirs peu précis des ennemis nous ratèrent et nous commençâmes alors à grimper la paroi. Par chance, celle-ci comportait de nombreuses prises. Visiblement nos poursuivants ne pouvaient pas nous suivre sur ce terrain car ils nous regardèrent impuissants. Au sommet nous pûmes observer la ville le soleil encore haut, n’ayant toujours pas bougé d’un pouce. Sur les remparts des sentinelles immobiles veillaient mais seule la porte Sud semblait être réellement gardée. A intervalle régulier, les cohortes sortaient et les sentinelles faisaient une permutation. Les créatures provenaient du palais passant entre la population figée dans des attitudes du quotidien.

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